dimanche 14 octobre 2012
samedi 13 octobre 2012
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Au cœur de la Médina de Fès, le Riad Laaroussa, immense palais du 17ème vous ouvre ses portes sur un lieu d'exception à l'atmosphère décontractée. 8 suites et chambres ont été aménagées autour d'un magnifique patio arboré d'orangers pour vous permettre de revivre la splendeur d'antan de Fès. Une immense terrasse, divers environnements spacieux, confortables et chaleureusement décorés ainsi qu'une équipe aux petits soins, sont à votre disposition afin que votre séjour soit mémorable. Au Riad Laaroussa, vous pourrez également profiter de notre spa avec hammam et massages relaxants ainsi que savourer une cuisine marocaine de qualité sur l'une des terrasses à la vue imprenable.Apercu du site :
Fès, ville millénaire, considérée comme la capitale culturelle et spirituelle du Maroc
Fès, ville millénaire, considérée comme la capitale culturelle et spirituelle du Maroc, est l’une des villes incontournables du Maroc.
Fès, ville millénaire, considérée comme la capitale culturelle et spirituelle du Maroc, est l’une des villes incontournables du Maroc.
Vous pourrez vous y rendre en train, en bus, ou bien en voiture, en partant de Marrakech. Des Idrissides aux Alaouites, des Andalous aux juifs, plusieurs dynasties et peuples ont laissé leurs empreintes sur la ville. Vous y visiterez : la Mosquée El-Qaraouiyîn, le Palais Batha, la Medersa Bou-Inania ( ancienne université musulmane), la Mosquée des Andalous ou encore la Mellah, l’ancien quartier juif.
Vous pourrez y manger de la bonne cuisine traditionnelle marocaine et loger dans d’authentique Riad traditionnel à un prix abordable : 20€ / personne/nuit pour une grande suite de 5 personnes. (Riad Zoubida dans la Medina)
Enfin, une fois que vous avez bien visité la vieille ville, vous pourrez vous ressourcer aux thermes de Moulay Yacoub, à 16km de Fès. Moulay Yacoub est une ancienne station thermale connue pour les vertus de ses eaux sulfatées. ( anciens bains publics vétustes : 5€ pour la demi-heure …mais il faut oser y aller et s’immerger dans la culture traditionnelle marocaine des bains/ pour les plus pudiques vous pourrez pour 50€ passer une après-midi cocooning dans la nouvelle station de Moulay Yacoub avec au programme : bains chaud, bains froids, hammam, gommage et massage).
dimanche 7 octobre 2012
LE MAROC VEUT AMÉLIORER L’EMPLOYABILITÉ DES JEUNES
«200 millions de chômeurs à travers le monde. Le chômage est un phénomène qui ne touche pas seulement les pays en voix de développement, mais également les Etats développés». La déclaration de Abdelouahed Souhail lors de la conférence interrégionale qui s’est tenue, les 1er et 2 octobre, à Fès, n'a laissé personne indifférent. Le ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, qui, il faut le dire, n’a pas encore trouvé la recette magique pour résorber le chômage, dit que «l’emploi est l’affaire de tous». Selon lui, «l'instauration du futur observatoire de l'emploi donnera une véritable vision sur les territoires des secteurs porteurs.
. En attendant, il faut adapter la formation aux besoins du marché du travail, créer de nouvelles filières comme l’aéronautique, et encourager l’investissement». «Ces démarches ne relèvent pas toutes du seul département de l’Emploi», reconnaît le ministre de tutelle. Même son de cloche auprès de Hafid Kamal, directeur général de l'Anapec, pour qui l’employabilité des jeunes peut être boostée via de nouvelles niches comme le travail social environnemental ou encore les activités génératrices de revenus. Les responsables étatiques s’accordent tous à dire que l’emploi ne peut être assuré sans le génie de la créativité des compétences. Aussi, l’implication du secteur privé est de mise. Fini donc l’époque de l’assistanat quand le jeune se case dans une commune pour ne rien faire et toucher, à la fin de chaque mois, un salaire non mérité. Sachant que le chômage touche entre 9 et 11% des jeunes Marocains. Le mérite, l’utilité et la valeur ajoutée que peut apporter chaque poste d’emploi créé dans le public comme dans le privé constituent aujourd’hui les critères de choix dans toute opération d’embauche au Maroc comme ailleurs, expliquent les participants au forum de Fès. Pour eux, «il ne faut pas non plus que les chercheurs d’emploi soient laissés pour compte. Mais il faut les encadrer, voire même les orienter vers les secteurs porteurs durant leur cursus». A ce titre, les acteurs locaux sont appelés aussi à réfléchir sur les rôles à jouer dans la promotion de l'emploi, les différentes mesures locales d'emploi, le financement de ces mesures et les structures locales de gouvernance et de gestion du dispositif local pour l'emploi. Et ce sont là les objectifs de l’atelier interrégional de Fès. Initié sous le thème de la «Gouvernance et la territorialisation de la promotion de l'emploi», l’événement est organisé conjointement par l'Agence nationale pour la promotion de l'emploi et des compétences (Anapec) et l'Association mondiale des services d'emploi publics (Amsep). Association qui regroupe six organisations internationales de l’emploi. En effet, quelque 200 experts d’une trentaine de pays affiliés à ces organisations y ont pris part. Pour Lenka Kint, secrétaire exécutif de l’Amsep, comme pour Mohamed Charafeddine, vice-président de cette ONG, «l’échange des expériences réussies était l’un des principaux objectifs de la rencontre de Fès». En fait, l'expérience a démontré que la performance des Services publics de l'emploi (SPE) est tributaire de l'efficacité de l'action entreprise par les agences locales. Ces SPE ne peuvent également jouer pleinement leur rôle sans une grande capacité d'intégration dans leur environnement socioéconomique et sans interaction avec les acteurs locaux. A cet effet, l'Anapec a fait de la consolidation des partenariats locaux et de l'accompagnement des chantiers locaux et régionaux un axe majeur de son programme d'action. «A travers ces rencontres, nos membres débattent entre eux et exportent leur savoir-faire en matière d’insertion. On a bien vu d’ailleurs que la France, à titre d’exemple, a soutenu le Maroc pour améliorer l’employabilité des jeunes, qui pour sa part a su inculquer son expérience aux pays subsahariens dans le même objectif», explique Kint. Ceci étant, les chiffres du chômage en Afrique sont très alarmants. En Algérie, par exemple, le taux chômage chez les jeunes âgés entre 16-24 ans a atteint 22,4%. Celui des diplômés de l’enseignement supérieur est passé de 21,4% en 2010 à 16,1%. En milieu urbain, il est estimé à 10,6% alors qu’en milieu rural il est estimé à 8,7%. Si l’on prend toute l’Afrique, entre 2000 et 2008, malgré des taux élevés de croissance économique (maintenue à 7%) et considérés parmi les plus performants au plan mondial, et en dépit d’une jeunesse mieux formée, le continent n’a créé que 16 millions d’emplois pour ses jeunes de 15 à 24 ans. Aujourd’hui, les jeunes représentent 60% des chômeurs du continent, soit 40 millions d’individus sont à la recherche d’un emploi, des femmes pour la plupart qui ont définitivement baissé les bras. Cette situation paraît d’autant plus inacceptable que l’Afrique dispose d’un potentiel impressionnant de jeunesse de talent et de créativité. Ce serait peut être l’un des thèmes qui seront en débat lors du prochain séminaire de l’Amsep qui se tiendra dans quelques mois en Tunisie.
. En attendant, il faut adapter la formation aux besoins du marché du travail, créer de nouvelles filières comme l’aéronautique, et encourager l’investissement». «Ces démarches ne relèvent pas toutes du seul département de l’Emploi», reconnaît le ministre de tutelle. Même son de cloche auprès de Hafid Kamal, directeur général de l'Anapec, pour qui l’employabilité des jeunes peut être boostée via de nouvelles niches comme le travail social environnemental ou encore les activités génératrices de revenus. Les responsables étatiques s’accordent tous à dire que l’emploi ne peut être assuré sans le génie de la créativité des compétences. Aussi, l’implication du secteur privé est de mise. Fini donc l’époque de l’assistanat quand le jeune se case dans une commune pour ne rien faire et toucher, à la fin de chaque mois, un salaire non mérité. Sachant que le chômage touche entre 9 et 11% des jeunes Marocains. Le mérite, l’utilité et la valeur ajoutée que peut apporter chaque poste d’emploi créé dans le public comme dans le privé constituent aujourd’hui les critères de choix dans toute opération d’embauche au Maroc comme ailleurs, expliquent les participants au forum de Fès. Pour eux, «il ne faut pas non plus que les chercheurs d’emploi soient laissés pour compte. Mais il faut les encadrer, voire même les orienter vers les secteurs porteurs durant leur cursus». A ce titre, les acteurs locaux sont appelés aussi à réfléchir sur les rôles à jouer dans la promotion de l'emploi, les différentes mesures locales d'emploi, le financement de ces mesures et les structures locales de gouvernance et de gestion du dispositif local pour l'emploi. Et ce sont là les objectifs de l’atelier interrégional de Fès. Initié sous le thème de la «Gouvernance et la territorialisation de la promotion de l'emploi», l’événement est organisé conjointement par l'Agence nationale pour la promotion de l'emploi et des compétences (Anapec) et l'Association mondiale des services d'emploi publics (Amsep). Association qui regroupe six organisations internationales de l’emploi. En effet, quelque 200 experts d’une trentaine de pays affiliés à ces organisations y ont pris part. Pour Lenka Kint, secrétaire exécutif de l’Amsep, comme pour Mohamed Charafeddine, vice-président de cette ONG, «l’échange des expériences réussies était l’un des principaux objectifs de la rencontre de Fès». En fait, l'expérience a démontré que la performance des Services publics de l'emploi (SPE) est tributaire de l'efficacité de l'action entreprise par les agences locales. Ces SPE ne peuvent également jouer pleinement leur rôle sans une grande capacité d'intégration dans leur environnement socioéconomique et sans interaction avec les acteurs locaux. A cet effet, l'Anapec a fait de la consolidation des partenariats locaux et de l'accompagnement des chantiers locaux et régionaux un axe majeur de son programme d'action. «A travers ces rencontres, nos membres débattent entre eux et exportent leur savoir-faire en matière d’insertion. On a bien vu d’ailleurs que la France, à titre d’exemple, a soutenu le Maroc pour améliorer l’employabilité des jeunes, qui pour sa part a su inculquer son expérience aux pays subsahariens dans le même objectif», explique Kint. Ceci étant, les chiffres du chômage en Afrique sont très alarmants. En Algérie, par exemple, le taux chômage chez les jeunes âgés entre 16-24 ans a atteint 22,4%. Celui des diplômés de l’enseignement supérieur est passé de 21,4% en 2010 à 16,1%. En milieu urbain, il est estimé à 10,6% alors qu’en milieu rural il est estimé à 8,7%. Si l’on prend toute l’Afrique, entre 2000 et 2008, malgré des taux élevés de croissance économique (maintenue à 7%) et considérés parmi les plus performants au plan mondial, et en dépit d’une jeunesse mieux formée, le continent n’a créé que 16 millions d’emplois pour ses jeunes de 15 à 24 ans. Aujourd’hui, les jeunes représentent 60% des chômeurs du continent, soit 40 millions d’individus sont à la recherche d’un emploi, des femmes pour la plupart qui ont définitivement baissé les bras. Cette situation paraît d’autant plus inacceptable que l’Afrique dispose d’un potentiel impressionnant de jeunesse de talent et de créativité. Ce serait peut être l’un des thèmes qui seront en débat lors du prochain séminaire de l’Amsep qui se tiendra dans quelques mois en Tunisie.
FÈS: L’ANAPEC VEUT «TERRITORIALISER» L’EMPLOI
AMELIORER l’employabilité des jeunes. Une question qui sera débattue sous tous les angles lors d’un workshop interrégional qui se tiendra, les 1er et 2 octobre prochain, à Fès. Initié sur le thème de la «gouvernance et la territorialisation de la promotion de l’emploi», l’événement est organisé conjointement par l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi et des compétences (Anapec) et l’Association mondiale des services d’emploi publics (Amsep). Association qui regroupe six organisations internationales de l’emploi. En effet, quelque 400 experts d’une trentaine de pays affiliés à ces organisations participeront au workshop de Fès. «Ce serait une occasion pour réfléchir sur les rôles des acteurs locaux dans la promotion de l’emploi, les différentes mesures locales d’emploi, le financement de ces mesures et les structures locales de gouvernance et de gestion du dispositif local pour l’emploi», expliquent les responsables de l’Anapec. Côté programme, trois thématiques seront traitées sous forme de tables rondes regroupant des intervenants nationaux, des services publics de l’emploi (SPE), et d’autres partenaires internationaux. Ainsi, la première plénière débattra des «mesures locales pour l’emploi en complémentarité avec les mesures nationales de l’emploi». La deuxième réunira les conférenciers autour de «la gouvernance de la promotion de l’emploi au niveau local». Enfin, la troisième table ronde sera dédiée à «une meilleure observation du marché de l’emploi au niveau local».
La rencontre de Fès compte examiner la nécessité d’adapter les stratégies nationales au contexte local, de mieux prendre en compte la diversité des situations, notamment le niveau de croissance économique et la nature des investissements et d’intégrer la dimension de proximité. L’Agence nationale fera part de son expérience dans les programmes Idmaj, Taahil, et Moukawalati… Rappelons que via Idmaj, à titre d’exemple, l’Anapec ciblait les diplômés de la formation professionnelle, universitaires et bacheliers avec en particulier des exonérations de charges pour les employeurs: IGR, CNSS et TFP. Pour faciliter l’accès des jeunes à la vie professionnelle, l’Anapec finançait également, dans le cadre de Taahil, deux types de formations: celle à la carte destinée à répondre à un besoin précis au sein d’une entreprise, et celle qualifiante ou de reconversion (FQR) pour accompagner les projets structurants au niveau de la région. Moins réussi, le programme Moukawalati avait, de son côté, pour objectif l’appui à la création de 30.000 entreprises au niveau national. Mais finalement, il n’a pas abouti.
Toutefois, pour booster l’employabilité et traduire les différents programmes au niveau régional, Fès était pionnière. Les autorités locales ont constitué un comité régional pour améliorer l’emploi (Crame) présidé par l’ancien wali. Ce comité se réunissait régulièrement pour répondre aux besoins des entreprises en matière de ressources humaines. «Au programme, figurait le pilotage des initiatives de promotion de l’emploi au niveau de la région, avec en particulier la réalisation des études prospectives sur les besoins en compétences, le lancement des appels à projets de formation et l’organisation des journées d’information au profit des employeurs, organisations et chambres professionnelles, en plus de l’appui aux activités génératrices de revenus», explique Sifeddine Ameziane, directeur régional de l’Anapec. Une initiative actuellement en stand by en raison de la crise.
La rencontre de Fès compte examiner la nécessité d’adapter les stratégies nationales au contexte local, de mieux prendre en compte la diversité des situations, notamment le niveau de croissance économique et la nature des investissements et d’intégrer la dimension de proximité. L’Agence nationale fera part de son expérience dans les programmes Idmaj, Taahil, et Moukawalati… Rappelons que via Idmaj, à titre d’exemple, l’Anapec ciblait les diplômés de la formation professionnelle, universitaires et bacheliers avec en particulier des exonérations de charges pour les employeurs: IGR, CNSS et TFP. Pour faciliter l’accès des jeunes à la vie professionnelle, l’Anapec finançait également, dans le cadre de Taahil, deux types de formations: celle à la carte destinée à répondre à un besoin précis au sein d’une entreprise, et celle qualifiante ou de reconversion (FQR) pour accompagner les projets structurants au niveau de la région. Moins réussi, le programme Moukawalati avait, de son côté, pour objectif l’appui à la création de 30.000 entreprises au niveau national. Mais finalement, il n’a pas abouti.
Toutefois, pour booster l’employabilité et traduire les différents programmes au niveau régional, Fès était pionnière. Les autorités locales ont constitué un comité régional pour améliorer l’emploi (Crame) présidé par l’ancien wali. Ce comité se réunissait régulièrement pour répondre aux besoins des entreprises en matière de ressources humaines. «Au programme, figurait le pilotage des initiatives de promotion de l’emploi au niveau de la région, avec en particulier la réalisation des études prospectives sur les besoins en compétences, le lancement des appels à projets de formation et l’organisation des journées d’information au profit des employeurs, organisations et chambres professionnelles, en plus de l’appui aux activités génératrices de revenus», explique Sifeddine Ameziane, directeur régional de l’Anapec. Une initiative actuellement en stand by en raison de la crise.
Conférence internationale à Fès sur la gouvernance : Favoriser une économie créatrice d’emplois
Les participants à la conférence internationale sur la «gouvernance et territorialisation de la promotion de l’emploi » qui s’est tenue à Fès les 1er et 2 octobre 2012, ont mis l’accent sur la nécessité de restructurer et dynamiser le secteur privé en vue de le rendre plus attractif en matière de promotion de l’emploi, de favoriser une économie créatrice d’emploi et enfin de décliner les stratégies sectorielles nationales au niveau régional et local.
Des recommandations qui répondent à la question de la gouvernance de la promotion de l’emploi au niveau local.
Il est important de souligner qu’aujourd’hui la dimension territoriale est devenue une composante incontournable de toute réflexion sur le développement des pays. En effet, la territorialisation de politiques publiques se confirme de plus en plus en tant que choix pour assurer un développement équilibré des territoires en tenant compte des spécificités géographiques, culturelles, sociales et économiques ainsi que des besoins particuliers des populations.
Dans ce cadre, l’atelier interrégional pour la Région Moyen-Orient et pays arabes s’est voulu une occasion pour réfléchir sur les rôles à jouer par les acteurs locaux dans la promotion de l’emploi, les différentes mesures d’emploi locales à mettre en œuvre, leur financement et la structure adaptée de gouvernance et de gestion du dispositif local pour l’emploi.
La territorialisation des politiques d’emploi se justifie également par la nécessité d’adapter les stratégies au contexte local, de mieux prendre en compte la diversité des situations, notamment le niveau de croissance économique et la nature des investissements, et aussi d’assurer la proximité.
De même, le territoire constitue un espace permettant de mobiliser et de faire intervenir ensemble un grand nombre d’acteurs travaillant dans des champs connexes et complémentaires.
Intervenant à l’ouverture de la conférence, le ministre de l’Emploi et de la Formation des cadres, Abdelouad Souhail, a reconnu que l’emploi constitue de nos jours une vraie problématique mettant les gouvernements de par le monde devant la difficulté de lui trouver une solution collective.
Au Maroc, a admis le ministre, malgré les efforts déployés en faveur de la diminution du taux du chômage (-10%) particulièrement parmi les jeunes à travers l’amélioration du climat des investissements par la mise en œuvre de reformes dans ce sens et l’ouverture de nombreux chantiers à caractère socio-économique outre la création de pôles de développement régionaux, d’autres problématiques liées à la formation des jeunes qui ne répond pas aux besoins du marché du travail, ceci s’ajoute à l’immobilisme des collectivités locales, au même titre que les conseils régionaux pour être un acteur efficace dans le développement de la région en vue de créer des emplois.
Le ministre a précisé que le problème de l’emploi au Maroc est une affaire de tous, ce qui incite le gouvernement à faire des collectivités et des acteurs de la société civile des partenaires privilégiés dans le processus du développement.
Le ministre a enfin mis en relief le grand chantier que le Maroc a ouvert, à savoir la régionalisation élargie dans le but de concrétiser le développement économique dans la région…
En marge de cette conférence, l’ANAPEC a procédé à l’ouverture de sa nouvelle agence au centre-ville de Fès en présence du ministre de l’Emploi et de la Formation des cadres, du wali de la région Fès-Boulmane, des membres des délégations présentes et du directeur général de l’ANAPEC.
Par ailleurs, «Libé» a saisi cette occasion pour poser une question à Jean-Paul Barbier, membre du Bureau international du travail, qui nous a déclaré : «Grâce à sa stabilité politique, le Maroc est qualifié pour drainer les investissements générateurs de revenus donc créateurs d’emplois». Et de souligner que le pays fait des efforts pour diminuer le nombre de demandeurs d’emplois en leur ouvrant des perspectives dans le secteur des services et de l’industrie automobile.
Des recommandations qui répondent à la question de la gouvernance de la promotion de l’emploi au niveau local.
Il est important de souligner qu’aujourd’hui la dimension territoriale est devenue une composante incontournable de toute réflexion sur le développement des pays. En effet, la territorialisation de politiques publiques se confirme de plus en plus en tant que choix pour assurer un développement équilibré des territoires en tenant compte des spécificités géographiques, culturelles, sociales et économiques ainsi que des besoins particuliers des populations.
Dans ce cadre, l’atelier interrégional pour la Région Moyen-Orient et pays arabes s’est voulu une occasion pour réfléchir sur les rôles à jouer par les acteurs locaux dans la promotion de l’emploi, les différentes mesures d’emploi locales à mettre en œuvre, leur financement et la structure adaptée de gouvernance et de gestion du dispositif local pour l’emploi.
La territorialisation des politiques d’emploi se justifie également par la nécessité d’adapter les stratégies au contexte local, de mieux prendre en compte la diversité des situations, notamment le niveau de croissance économique et la nature des investissements, et aussi d’assurer la proximité.
De même, le territoire constitue un espace permettant de mobiliser et de faire intervenir ensemble un grand nombre d’acteurs travaillant dans des champs connexes et complémentaires.
Intervenant à l’ouverture de la conférence, le ministre de l’Emploi et de la Formation des cadres, Abdelouad Souhail, a reconnu que l’emploi constitue de nos jours une vraie problématique mettant les gouvernements de par le monde devant la difficulté de lui trouver une solution collective.
Au Maroc, a admis le ministre, malgré les efforts déployés en faveur de la diminution du taux du chômage (-10%) particulièrement parmi les jeunes à travers l’amélioration du climat des investissements par la mise en œuvre de reformes dans ce sens et l’ouverture de nombreux chantiers à caractère socio-économique outre la création de pôles de développement régionaux, d’autres problématiques liées à la formation des jeunes qui ne répond pas aux besoins du marché du travail, ceci s’ajoute à l’immobilisme des collectivités locales, au même titre que les conseils régionaux pour être un acteur efficace dans le développement de la région en vue de créer des emplois.
Le ministre a précisé que le problème de l’emploi au Maroc est une affaire de tous, ce qui incite le gouvernement à faire des collectivités et des acteurs de la société civile des partenaires privilégiés dans le processus du développement.
Le ministre a enfin mis en relief le grand chantier que le Maroc a ouvert, à savoir la régionalisation élargie dans le but de concrétiser le développement économique dans la région…
En marge de cette conférence, l’ANAPEC a procédé à l’ouverture de sa nouvelle agence au centre-ville de Fès en présence du ministre de l’Emploi et de la Formation des cadres, du wali de la région Fès-Boulmane, des membres des délégations présentes et du directeur général de l’ANAPEC.
Par ailleurs, «Libé» a saisi cette occasion pour poser une question à Jean-Paul Barbier, membre du Bureau international du travail, qui nous a déclaré : «Grâce à sa stabilité politique, le Maroc est qualifié pour drainer les investissements générateurs de revenus donc créateurs d’emplois». Et de souligner que le pays fait des efforts pour diminuer le nombre de demandeurs d’emplois en leur ouvrant des perspectives dans le secteur des services et de l’industrie automobile.
Quatrième victoire d'affilée du Raja, une première pour la RSB
Le Raja de Casablanca continue de briller en tête de la Botola Pro avec 4 victoires en autant de matches. Samedi, à Fès, les Verts ont fait la différence contre le Widad (0-2). La Renaissance Sportive de Berkane a, quant à elle, connu son premier succès en Pro Elite 1 (3-1, contre l'Olympique de Khouribga).
- 4e journée-Botola Pro - FUS-MAT en attraction, le Raja en déplacement à Fès
- 2e journée-Botola Pro - Le WAC ouvre son compteur, le Raja sur sa lancée
- Point de vue - La première Botola Pro échappe aux grosses écuries
- 25e journée-Botola Pro - Le MAT ne profite pas, le Raja non plus
- 23e journée- Championnat Pro Elite 1 - Le FUS reste aux commandes, le Raja stagne
Voir aussi:
Le Raja Casablanca a signé sa quatrième victoire d'affilée en Botola Pro, samedi au complexe sportif de Fès, en match de la 4e journée, contre le Widad (0-2). Les Verts l'ont emporté grâce aux réalisations d'Abdelilah El Hafidi (31e) et Hamza Bourazzouk (69e).
Par ce succès, les protégés de M'hamed Fakhir consolident leur place en tête du championnat, avec deux longueurs d'avance sur leur poursuivant direct l'AS FAR, qui compte 10 points après sa victoire, plus tôt dans la journée, face au Difaâ El Jadida, 4e (1-2).
Les militaires l'ont emporté grâce à des buts de Salaheddine Aqal (23e) et Younes Belakhdar (57e), alors que Zakaria Hadra a sauvé l'honneur pour les Doukkalis à 4 minutes de la fin du temps réglementaire.
Pour le compte de cette même journée, la Renaissance Sportive de Berkane a réalisé sa toute première victoire en Botola Pro en s'imposant à domicile face à l'Olympique Khouribga (3-1).
Abdelouahed Berrabeh (25e) et le Malien Moustapha Kondé, auteur d'un doublé (59e, 77e) ont permis à la RSB de faire la différence. Allen Nono a inscrit l'unique but des phosphatiers (72e).
Cette victoire permet aux Berkanis de pointer désormais à la 6e place (4 pts), aux côtés de leur victime du jour.
De son côté, le Raja Béni Mellal a fait match nul à domicile face au Hassania d'Agadir (1-1). Les Soussis ont ouvert la marque (12e) par le biais d'Ahmed Fatihi, avant que Nabil Boujaâfar ne remette les pendules à l'heure (25e).
Au terme de ce nul, le Raja Béni Mella s'est hissé à la 13e loge (2 pts), alors que le Hassania a rétrogradé à la 3e position (8 pts).
vendredi 5 octobre 2012
FÈS/ECOLES PUBLIQUES: LES CLASSES «EXPLOSENT»
SURPEUPLEMENT des classes et déficit en ressources humaines. A l’instar de plusieurs établissements publics à travers le Royaume, ceux de la région de Fès-Boulemane subissent également le même sort. C’est ce qui ressort en effet de la conférence de presse tenue récemment à l’Académie régionale de l’éducation et de la formation (Aref) à l’occasion de la rentrée scolaire 2012-2013.
«Sur les 9.704 salles de classe que compte la région Fès-Boulemane, 2.552 sont surpeuplées et accueillent plus de 41 élèves, soit un taux de surpeuplement en hausse de 10% par rapport à l’année dernière», fait observer Mohammed Ould Dada, directeur de l’Académie. Pire encore, dans certaines classes l’on trouverait plus de 60 élèves. «Ce phénomène est le résultat notamment du déficit enregistré en matière d’enseignants, ainsi que du retard accusé dans les travaux de construction et d’extension des établissements lancés dans le cadre du plan d’urgence», ajoute-t-il.
En fait, sur les 52 établissements scolaires dont les travaux de construction devaient débuter en 2011, 18 seulement sont en cours de réalisation. De plus, les travaux de construction des autres établissements n’ont pas encore démarré. «Toutefois, nous nous attendons à ce que 22 nouveaux établissements voient le jour au cours de cette année», espère le directeur de l’Académie.
L’autre problème relaté par le responsable régional est celui du déficit en ressources humaines. Lequel déficit est estimé à 116 enseignants pour le cycle secondaire collégial. Pour ce qui est du cycle secondaire qualifiant, c’est un manque de 59 enseignants qui est enregistré. A noter que le déficit en ressources humaines est constaté également chez les inspecteurs de l’enseignement, dont le nombre ne dépasse pas 140 pour les 523 établissements scolaires que compte la région. Ces derniers ont accueilli cette année plus de 368.046 élèves, contre 358.999 en 2011-2012, soit une hausse de 2,52%. Signalons que ce sont quelque 44.198 qui sont inscrits au titre de l’année en cours dans les écoles privées, soit une hausse de 5,68% par rapport à la rentrée de 2011-2012.
Pour Ould Dada, les efforts menés actuellement devront participer à la dédensification des classes. En effet, la région comptera bientôt 9 établissements scolaires de plus (959 contre 950 en 2011). De même, la mise à niveau des infrastructures scolaires avance bien. «Au total, 94 établissements scolaires et 4 internats seront réhabilités cette année. 252 autres connaîtront la construction d’infrastructures sanitaires». «Nous avons restauré et aménagé un nombre important d'établissements scolaires qui se trouvaient dans un état de délabrement avancé», souligne Ould Dada. Chiffres à l'appui, ce dernier a affirmé qu'en 4 ans, quelque 252 écoles ont bénéficié d'une véritable cure de jouvence. L'initiative de l’ancien wali de la région, a permis la création de la "fondation des écoles de l'espoir". Avec l'appui de mécènes de renom, l'entité a participé activement au remplacement des établissements scolaires préfabriqués par ceux en dur. Avec un budget de départ de l'ordre de 30 millions de DH, la fondation a ciblé plus de 126 écoles. Son plan d'actions était même considéré comme un projet pilote. Il a été présenté et lancé par le Souverain, en personne, dans le cadre du plan d'urgence.
Le renforcement des structures en milieu rural n’est pas en reste. Ici, le nombre des enfants scolarisés a atteint cette année 83.047 contre 78.682 en 2011-2012, soit une hausse de 5,55%. «Ces chiffres ont été réalisés grâce, essentiellement, aux mesures d’encouragement de la scolarisation par le biais du soutien social aux familles démunies dans le cadre du programme Tayssir», explique le directeur de l’Aref. Ce programme, rappelons-le, a pour objectif d’assurer un revenu aux familles pour la prise en charge des dépenses liées à la scolarisation de leurs enfants. Cette année, ce sont quelque 27 communes rurales qui en bénéficient, soit un total de 48.358 élèves. Enfin, 54.423 élèves devront bénéficier des cantines scolaires, soit 9% de plus qu’en 2011-2012.
«Sur les 9.704 salles de classe que compte la région Fès-Boulemane, 2.552 sont surpeuplées et accueillent plus de 41 élèves, soit un taux de surpeuplement en hausse de 10% par rapport à l’année dernière», fait observer Mohammed Ould Dada, directeur de l’Académie. Pire encore, dans certaines classes l’on trouverait plus de 60 élèves. «Ce phénomène est le résultat notamment du déficit enregistré en matière d’enseignants, ainsi que du retard accusé dans les travaux de construction et d’extension des établissements lancés dans le cadre du plan d’urgence», ajoute-t-il.
En fait, sur les 52 établissements scolaires dont les travaux de construction devaient débuter en 2011, 18 seulement sont en cours de réalisation. De plus, les travaux de construction des autres établissements n’ont pas encore démarré. «Toutefois, nous nous attendons à ce que 22 nouveaux établissements voient le jour au cours de cette année», espère le directeur de l’Académie.
L’autre problème relaté par le responsable régional est celui du déficit en ressources humaines. Lequel déficit est estimé à 116 enseignants pour le cycle secondaire collégial. Pour ce qui est du cycle secondaire qualifiant, c’est un manque de 59 enseignants qui est enregistré. A noter que le déficit en ressources humaines est constaté également chez les inspecteurs de l’enseignement, dont le nombre ne dépasse pas 140 pour les 523 établissements scolaires que compte la région. Ces derniers ont accueilli cette année plus de 368.046 élèves, contre 358.999 en 2011-2012, soit une hausse de 2,52%. Signalons que ce sont quelque 44.198 qui sont inscrits au titre de l’année en cours dans les écoles privées, soit une hausse de 5,68% par rapport à la rentrée de 2011-2012.
Pour Ould Dada, les efforts menés actuellement devront participer à la dédensification des classes. En effet, la région comptera bientôt 9 établissements scolaires de plus (959 contre 950 en 2011). De même, la mise à niveau des infrastructures scolaires avance bien. «Au total, 94 établissements scolaires et 4 internats seront réhabilités cette année. 252 autres connaîtront la construction d’infrastructures sanitaires». «Nous avons restauré et aménagé un nombre important d'établissements scolaires qui se trouvaient dans un état de délabrement avancé», souligne Ould Dada. Chiffres à l'appui, ce dernier a affirmé qu'en 4 ans, quelque 252 écoles ont bénéficié d'une véritable cure de jouvence. L'initiative de l’ancien wali de la région, a permis la création de la "fondation des écoles de l'espoir". Avec l'appui de mécènes de renom, l'entité a participé activement au remplacement des établissements scolaires préfabriqués par ceux en dur. Avec un budget de départ de l'ordre de 30 millions de DH, la fondation a ciblé plus de 126 écoles. Son plan d'actions était même considéré comme un projet pilote. Il a été présenté et lancé par le Souverain, en personne, dans le cadre du plan d'urgence.
Le renforcement des structures en milieu rural n’est pas en reste. Ici, le nombre des enfants scolarisés a atteint cette année 83.047 contre 78.682 en 2011-2012, soit une hausse de 5,55%. «Ces chiffres ont été réalisés grâce, essentiellement, aux mesures d’encouragement de la scolarisation par le biais du soutien social aux familles démunies dans le cadre du programme Tayssir», explique le directeur de l’Aref. Ce programme, rappelons-le, a pour objectif d’assurer un revenu aux familles pour la prise en charge des dépenses liées à la scolarisation de leurs enfants. Cette année, ce sont quelque 27 communes rurales qui en bénéficient, soit un total de 48.358 élèves. Enfin, 54.423 élèves devront bénéficier des cantines scolaires, soit 9% de plus qu’en 2011-2012.
Tourisme : Fès en danger, les professionnels tirent la sonnette d'alarme
La ville est passée d'une croissance moyenne de ses nuitées de 10% par an à une chute de 22% en 2011 et de 20% au premier semestre 2012. Le taux d'occupation est passé de plus de 40% à 30%. Il y a la crise en Europe, mais aussi l'aérien et la baisse de l'effort promotionnel de la ville comme facteurs explicatifs.
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Ces derniers mois, les professionnels du tourisme de la ville de Fès et sa région, d’habitude plutôt discrets, se mettent à tirer la sonnette d’alarme et à montrer des signes d’énervement au sujet de la fréquentation de la ville. Normal, puisque la capitale spirituelle a connu durant plusieurs années, et jusqu’en 2009, une hausse continue des arrivées, et surtout des nuitées qui évoluaient au rythme moyen de 10% par an avec un taux d’occupation qui se situait au-delà des 40%. Mais, au terme de cette même année 2009, des signes d’essoufflement de la destination commençaient à apparaître puisque la croissance de 10% du nombre de nuitées réalisée par rapport à 2008 était le fait des touristes résidents, pendant que la part des touristes non résidents enregistrait déjà une légère baisse de 1%, avec une baisse notable des Français dont le nombre a baissé de 10%.
L’année 2010 marque le début d’un retournement de tendance qui est illustré par la quasi-stagnation des nuitées dans les établissements d’hébergement classés (+1%) et par un taux d’occupation en baisse de deux points par rapport à 2009 pour se situer à 38%. La tendance à la baisse s’est réellement aggravée en 2011, avec une chute des nuitées sur l’année de 22% par rapport à l’année précédente, et une perte de 8 points pour le taux d’occupation qui s’établit à 30%. Cette baisse des nuitées est le fait des touristes étrangers qui ont déserté la destination : leurs nuitées ont baissé de 30% en 12 mois. Cette baisse est à imputer aux principaux marchés émetteurs :-35% chez les Français, -54% chez les Espagnols et -45% chez les Italiens, tous amateurs du tourisme culturel et des atouts que la destination Fès leur offre.
Quelque chose s’est donc déréglée à Fès, car la tendance se poursuit durant le premier semestre 2012 qui s’est soldé par une baisse des nuitées de 20% par rapport au premier semestre 2011.
La ville compte 9 000 lits
La situation est d’autant plus dommageable que la ville était en train d’évoluer de manière intéressante en termes de réalisation de nouveaux lits, notamment dans le créneau des maisons d’hôtes et des riads avec, de surcroît, une certaine maîtrise de ce phénomène, contrairement à ce qui s’est passé à Marrakech, pour ne citer que cette ville. Entre 2009 et 2011, Fès a mis sur le marché 1 000 lits supplémentaires, soit un total de 9 000 lits et les vols point à point qui desservaient la destination profitaient aussi bien aux hôtels traditionnels qu’aux maisons d’hôtes. «Aujourd’hui, témoigne un voyagiste de la ville, Fès connaît une descente aux enfers. On n’a pas l’impression qu’on est en pleine haute saison car les hôtels ont du mal à remplir les chambres et le taux d’occupation ne doit pas dépasser les 30%». Quelles sont les raisons de ces baisses ? Il y a bien sûr la crise qui sévit dans les marchés émetteurs, mais ce n’est pas tout. Le président du Conseil régional du tourisme de la ville (CRT), Aziz Lebbar, estime que la destination n’est plus aussi bien promue que par le passé, et qu’au moment où on assiste à travers le monde à une reprise du tourisme, les responsables de ce secteur au niveau national ne considèrent pas encore le tourisme comme une industrie qui devrait bénéficier des mêmes encouragements que les autres industries.
Il est vrai que la promotion institutionnelle de la ville n’est plus aussi appuyée qu’avant et que moins de moyens lui sont alloués par l’ONMT, confirme Driss Faceh, voyagiste et hôtelier. Mais, nuance-t-il, il ne faut pas toujours accuser l’ONMT quand les professionnels de la ville sont eux-mêmes incapables de se mettre au même diapason, notamment au sein du CRT. M. Faceh en veut comme preuve le fait que Fès qui organisait annuellement une dizaine de manifestations culturelles dans les marchés émetteurs n’en organise plus aucun. La ville organisait aussi autant d’éductours et de manifestations promotionnelles à l’étranger.
Et enfin, il y a l’aérien sans lequel aucune destination ne peut maintenir le cap. En 2009, Fès recevait 132 rotations hebdomadaires. Ce nombre est tombé à 110 en 2011 et à 70 actuellement.
L’année 2010 marque le début d’un retournement de tendance qui est illustré par la quasi-stagnation des nuitées dans les établissements d’hébergement classés (+1%) et par un taux d’occupation en baisse de deux points par rapport à 2009 pour se situer à 38%. La tendance à la baisse s’est réellement aggravée en 2011, avec une chute des nuitées sur l’année de 22% par rapport à l’année précédente, et une perte de 8 points pour le taux d’occupation qui s’établit à 30%. Cette baisse des nuitées est le fait des touristes étrangers qui ont déserté la destination : leurs nuitées ont baissé de 30% en 12 mois. Cette baisse est à imputer aux principaux marchés émetteurs :-35% chez les Français, -54% chez les Espagnols et -45% chez les Italiens, tous amateurs du tourisme culturel et des atouts que la destination Fès leur offre.
Quelque chose s’est donc déréglée à Fès, car la tendance se poursuit durant le premier semestre 2012 qui s’est soldé par une baisse des nuitées de 20% par rapport au premier semestre 2011.
La ville compte 9 000 lits
La situation est d’autant plus dommageable que la ville était en train d’évoluer de manière intéressante en termes de réalisation de nouveaux lits, notamment dans le créneau des maisons d’hôtes et des riads avec, de surcroît, une certaine maîtrise de ce phénomène, contrairement à ce qui s’est passé à Marrakech, pour ne citer que cette ville. Entre 2009 et 2011, Fès a mis sur le marché 1 000 lits supplémentaires, soit un total de 9 000 lits et les vols point à point qui desservaient la destination profitaient aussi bien aux hôtels traditionnels qu’aux maisons d’hôtes. «Aujourd’hui, témoigne un voyagiste de la ville, Fès connaît une descente aux enfers. On n’a pas l’impression qu’on est en pleine haute saison car les hôtels ont du mal à remplir les chambres et le taux d’occupation ne doit pas dépasser les 30%». Quelles sont les raisons de ces baisses ? Il y a bien sûr la crise qui sévit dans les marchés émetteurs, mais ce n’est pas tout. Le président du Conseil régional du tourisme de la ville (CRT), Aziz Lebbar, estime que la destination n’est plus aussi bien promue que par le passé, et qu’au moment où on assiste à travers le monde à une reprise du tourisme, les responsables de ce secteur au niveau national ne considèrent pas encore le tourisme comme une industrie qui devrait bénéficier des mêmes encouragements que les autres industries.
Il est vrai que la promotion institutionnelle de la ville n’est plus aussi appuyée qu’avant et que moins de moyens lui sont alloués par l’ONMT, confirme Driss Faceh, voyagiste et hôtelier. Mais, nuance-t-il, il ne faut pas toujours accuser l’ONMT quand les professionnels de la ville sont eux-mêmes incapables de se mettre au même diapason, notamment au sein du CRT. M. Faceh en veut comme preuve le fait que Fès qui organisait annuellement une dizaine de manifestations culturelles dans les marchés émetteurs n’en organise plus aucun. La ville organisait aussi autant d’éductours et de manifestations promotionnelles à l’étranger.
Et enfin, il y a l’aérien sans lequel aucune destination ne peut maintenir le cap. En 2009, Fès recevait 132 rotations hebdomadaires. Ce nombre est tombé à 110 en 2011 et à 70 actuellement.
Mohamed Moujahid. La Vie éco
www.lavieeco.com
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Des dispositions réglementaires à Fès-Boulemane
Les différentes mesures et dispositions réglementaires de la nouvelle saison de chasse, qui débutera le 7 octobre, ont été présentées, jeudi, aux chasseurs de la région Fès-Boulemane.
Cette nouvelle saison sera particulièrement marquée par trois grandes nouveautés portant sur la maitrise du nombre des sangliers dans certaines zones, l'interdiction de l'utilisation de certains types d'armes de chasse et le renforcement de la protection d'espèces d'oiseaux, selon la responsable de la Direction régionale des eaux et forêts et de la lutte contre la désertification, Mounia Achbah.
S'exprimant lors d'une journée d'information sur le thème «Le chasseur, pilier de la gestion durable du gibier», cette responsable a souligné que l'application de ces mesures nécessite une large mobilisation de l'ensemble des acteurs du secteur, mais aussi la sensibilisation sur l'importance de la chasse responsable et sur la nécessité du respect de la réglementation en vigueur.
Revenant sur le bilan de la dernière saison de chasse, Mounia Achbah a indiqué que quelque 1.517 chasseurs ont été recensés dans toute la région et ont capturé plus de 10.300 gibiers, ajoutant que le secteur a drainé des recettes de plus de 824.000 DH.
Durant la même saison, la Direction régionale des eaux et forêts a enregistré un total de 37 contraventions, dont 12 infractions pour chasse par des moyens interdits, 10 pour chasse dans des réserves, 5 pour non-respect des jours de chasse, 5 pour non-délivrance des documents de chasse, a-t-elle indiqué, notant que plus de 40 pc de ces infractions ont été réglées à l'amiable.
Selon la responsable des eaux et forêts, il a été aussi procédé, cette année, au renforcement des programmes d'aménagement et de développement du gibier dans d'anciennes amodiations, l'ouverture de dix autres amodiations à la location et la formation et la sensibilisation des chasseurs en partenariat avec le bureau régional de la Fédération royale marocaine de chasse.
Cette journée, au cours de laquelle les chasseurs de la région ont pu faire part de leurs observations concernant le secteur, a été marquée par la présentation des principales dispositions de l'arrêté annuel de la chasse 2012-2013 fixant les périodes d'ouverture, jours et modes de chasse, ainsi que la réglementation spéciale sur la chasse en battue, la régulation des animaux devenus nuisibles et le nombre maximal de pièces de gibier qu'un chasseur peut abattre au cours d'une même journée de chasse.
L'arrêté concerne aussi l'interdiction de la vente du gibier et d'espèces de la faune sauvage, les licences de chasse, les espèces protégées, la chasse touristique, les réserves de chasse, ainsi que la nature des sanctions.
Au niveau national, la chasse rassemble actuellement environ 40.000 chasseurs nationaux et près de 3.000 touristes cynégètes étrangers.
La législation de la chasse est régie par des textes permanents et des arrêtés annuels. Les textes permanents fixent les grands principes de l'exercice de la chasse, alors que les arrêtés annuels fixent, pour chaque saison, les dates d'ouverture et de clôture pour chaque espèce, les modes de chasse, les espèces chassables ou interdites à la chasse et le prélèvement maximum autorisé par chasseur et par jour.
mercredi 3 octobre 2012
ville de fez
la ville de fez est une ville qui fesait parti des empire ancien du maroc ,
Fès1(arabe: فـاس, berbère: ⴼⴰⵙ) (ou Fez selon l'ancienne orthographe) est à l'heure actuelle la troisième ville du Maroc en terme d'habitants. Sa fondation est traditionnellement située au début du IXe siècle, sous le règne d'Idriss II, mais certains historiens la font remonter à la fin du VIIIe siècle, sous le règne d'Idriss Ier, père du précédent.
Sa médina, la plus vieille ( avec celle de Tunis) et grande du monde, un exemple modèle d'une ville orientale, est placée sous la protection de l'UNESCO2 ; elle est inchangée depuis le xiie siècle. Le bleu profond de ses céramiques est l'un des symboles de Fès. Son rayonnement international passé en fait l'une des capitales de la civilisation arabo-musulmane aux côtés de Damas, Bagdad, Cordoue, Istanbul, Grenade ou encore Alexandrie.
Selon une légende, le nom de la ville viendrait de la découverte d'une pioche (arabe : فأس [fa's], pioche) à l'emplacement des premières fondations.
Fès ne se livre pas facilement. Pour y accéder, il faut rentrer par la grande porte, à la fois visible et voilée, du sacré. Car Fès est un sanctuaire. C'est ainsi d'ailleurs que les soufis, ces initiés de l'islam, l'ont toujours appelée : la Zaouïa. Le voyageur qui venait de loin savait qu'en arrivant aux portes de la ville, c'est à son fondateur et à son saint patron lui-même qu'il demandait l'hospitalité. Pour lui, Fès est la ville de Moulay Idriss.
Beaucoup de fassis connaissent encore par cœur ce que les chroniqueurs rapportent comme étant les paroles, lors de la prière inaugurale, du saint : « Ô Dieu, Tu sais que je n'ai pas construit cette ville par vanité, par désir de renommée ou par orgueil. Mais je voudrais que tu y sois adoré, que Ton Livre y soit Lu et Ta Loi appliquée tant que durera le monde. Ô Dieu, guide vers le bien ceux qui y habitent et aide les à l'accomplir, voile à leurs yeux l'épée de l'anarchie et de la dissidence… ».
Fès, qui fut pendant plusieurs siècles une capitale politique et intellectuelle du Maroc, était devenue un centre de rencontres et d'échanges. On rapporte que Sylvestre II (Gerbert d'Aurillac), Pape de 999 à 1003, y séjourna dans sa jeunesse pour y faire des études à la suite desquelles il introduisit les chiffres arabes en Europe. Maïmonide, médecin et philosophe juif, y vécut également quelques années durant lesquelles il enseigna à la Quaraouiyine. L'œuvre de ce philosophe est une merveilleuse illustration de cette symbiose de la culture judéo-islamique qui avait prévalu en Andalousie, et trouvé un écho similaire à Fès