AMELIORER l’employabilité des jeunes. Une question qui sera débattue sous tous les angles lors d’un workshop interrégional qui se tiendra, les 1er et 2 octobre prochain, à Fès. Initié sur le thème de la «gouvernance et la territorialisation de la promotion de l’emploi», l’événement est organisé conjointement par l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi et des compétences (Anapec) et l’Association mondiale des services d’emploi publics (Amsep). Association qui regroupe six organisations internationales de l’emploi. En effet, quelque 400 experts d’une trentaine de pays affiliés à ces organisations participeront au workshop de Fès. «Ce serait une occasion pour réfléchir sur les rôles des acteurs locaux dans la promotion de l’emploi, les différentes mesures locales d’emploi, le financement de ces mesures et les structures locales de gouvernance et de gestion du dispositif local pour l’emploi», expliquent les responsables de l’Anapec. Côté programme, trois thématiques seront traitées sous forme de tables rondes regroupant des intervenants nationaux, des services publics de l’emploi (SPE), et d’autres partenaires internationaux. Ainsi, la première plénière débattra des «mesures locales pour l’emploi en complémentarité avec les mesures nationales de l’emploi». La deuxième réunira les conférenciers autour de «la gouvernance de la promotion de l’emploi au niveau local». Enfin, la troisième table ronde sera dédiée à «une meilleure observation du marché de l’emploi au niveau local».
La rencontre de Fès compte examiner la nécessité d’adapter les stratégies nationales au contexte local, de mieux prendre en compte la diversité des situations, notamment le niveau de croissance économique et la nature des investissements et d’intégrer la dimension de proximité. L’Agence nationale fera part de son expérience dans les programmes Idmaj, Taahil, et Moukawalati… Rappelons que via Idmaj, à titre d’exemple, l’Anapec ciblait les diplômés de la formation professionnelle, universitaires et bacheliers avec en particulier des exonérations de charges pour les employeurs: IGR, CNSS et TFP. Pour faciliter l’accès des jeunes à la vie professionnelle, l’Anapec finançait également, dans le cadre de Taahil, deux types de formations: celle à la carte destinée à répondre à un besoin précis au sein d’une entreprise, et celle qualifiante ou de reconversion (FQR) pour accompagner les projets structurants au niveau de la région. Moins réussi, le programme Moukawalati avait, de son côté, pour objectif l’appui à la création de 30.000 entreprises au niveau national. Mais finalement, il n’a pas abouti.
Toutefois, pour booster l’employabilité et traduire les différents programmes au niveau régional, Fès était pionnière. Les autorités locales ont constitué un comité régional pour améliorer l’emploi (Crame) présidé par l’ancien wali. Ce comité se réunissait régulièrement pour répondre aux besoins des entreprises en matière de ressources humaines. «Au programme, figurait le pilotage des initiatives de promotion de l’emploi au niveau de la région, avec en particulier la réalisation des études prospectives sur les besoins en compétences, le lancement des appels à projets de formation et l’organisation des journées d’information au profit des employeurs, organisations et chambres professionnelles, en plus de l’appui aux activités génératrices de revenus», explique Sifeddine Ameziane, directeur régional de l’Anapec. Une initiative actuellement en stand by en raison de la crise.
La rencontre de Fès compte examiner la nécessité d’adapter les stratégies nationales au contexte local, de mieux prendre en compte la diversité des situations, notamment le niveau de croissance économique et la nature des investissements et d’intégrer la dimension de proximité. L’Agence nationale fera part de son expérience dans les programmes Idmaj, Taahil, et Moukawalati… Rappelons que via Idmaj, à titre d’exemple, l’Anapec ciblait les diplômés de la formation professionnelle, universitaires et bacheliers avec en particulier des exonérations de charges pour les employeurs: IGR, CNSS et TFP. Pour faciliter l’accès des jeunes à la vie professionnelle, l’Anapec finançait également, dans le cadre de Taahil, deux types de formations: celle à la carte destinée à répondre à un besoin précis au sein d’une entreprise, et celle qualifiante ou de reconversion (FQR) pour accompagner les projets structurants au niveau de la région. Moins réussi, le programme Moukawalati avait, de son côté, pour objectif l’appui à la création de 30.000 entreprises au niveau national. Mais finalement, il n’a pas abouti.
Toutefois, pour booster l’employabilité et traduire les différents programmes au niveau régional, Fès était pionnière. Les autorités locales ont constitué un comité régional pour améliorer l’emploi (Crame) présidé par l’ancien wali. Ce comité se réunissait régulièrement pour répondre aux besoins des entreprises en matière de ressources humaines. «Au programme, figurait le pilotage des initiatives de promotion de l’emploi au niveau de la région, avec en particulier la réalisation des études prospectives sur les besoins en compétences, le lancement des appels à projets de formation et l’organisation des journées d’information au profit des employeurs, organisations et chambres professionnelles, en plus de l’appui aux activités génératrices de revenus», explique Sifeddine Ameziane, directeur régional de l’Anapec. Une initiative actuellement en stand by en raison de la crise.